« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie. » – Confucius

 

Facile à dire, mais pas toujours simple à mettre en œuvre, n’est-ce pas ? Parce que même si l’on adore son activité, il arrive parfois que l’on n’y trouve plus aucun plaisir. On va alors au bureau à reculons, on ne veut plus se lever le matin, chaque tâche nous pèse, on se laisse envahir ou on s’ennuie… bref, la motivation pour son travail est totalement en berne. Qu’il soit passager ou plus profond, identifier ce mal-être est nécessaire pour essayer d’y apporter des solutions. Voici quelques actions à mettre en place pour garder l’envie de travailler.

1- Se demander pourquoi la motivation au travail n’est plus là

 

Se poser les bonnes questions est peut-être un exercice difficile, mais cependant essentiel. Identifier les causes de votre manque de motivation permet en effet de clarifier la situation et de définir si elles viennent de vous ou de l’entreprise. Et d’ainsi chercher et trouver les clés pour rebondir.

Vous vous ennuyez ? À la limite du bore-out ?

Essayez alors de déterminer si cela provient de certaines tâches inintéressantes qui prennent trop de place dans votre travail. Si tel est le cas, la solution serait peut-être de les scinder, en différents petits objectifs, qui vous apporteront une grande satisfaction une fois que vous les aurez atteints. Pas assez de travail pour remplir vos journées ? Parlez-en à vos décideurs, proposez d’aider des collègues, demandez à changer de service, cherchez obtenir une nouvelle mission… Trouvez tout ce que vous pouvez qui contribuera à briser la routine.

L’entreprise ne répond plus à vos besoins ?

Vous vous sentez en insécurité professionnelle, vous perdez confiance en votre employeur qui ne comble plus vos attentes en termes d’objectifs de carrière ou de management ? Vous vous estimez sous-évalué avec le sentiment que votre investissement et vos efforts ne sont pas perçus ? Le manque de reconnaissance vous pèse ? L’ambiance au travail est délétère, et le leadership aux abonnés absents ? Tant de situations qui doivent vous pousser à agir : n’hésitez pas à vous exprimer auprès de votre direction — n’oubliez pas que toute entreprise a besoin de salariés motivés — ; revendiquez vos désirs et parlez de votre désengagement. Et ne lâchez pas prise tant que vous n’aurez pas obtenu satisfaction.

 

2- Arrêter de subir et relever la tête

Lorsque l’on a perdu l’enthousiasme de ses débuts professionnels, on a tendance à tout voir en négatif, ce qui amène souvent à se placer comme une victime. Il semble en effet toujours plus facile de subir que d’agir, car ainsi on ne prend aucune responsabilité. On fait les choses machinalement, sans aucune implication. Les interactions avec les collègues deviennent difficiles et toute estime de soi disparait. On se place dans la position de tout accepter sans rechigner. L’exercice serait là d’essayer de trouver un élément positif (même tout petit) dans chacune de ses journées pour ainsi focaliser sur quelque chose de valorisant. Puis peu à peu, vous regagnerez confiance en vous, en vous disant que vous êtes autant méritant et capable que les autres.

3- Apprendre à dire non avec diplomatie

Être démotivé parce que débordé est aussi une bonne raison. Essayez alors de prendre du recul objectivement par rapport à votre charge de travail. Est-elle réaliste ? N’est-ce pas un peu exagéré d’accepter de boucler un dossier tandis que vous avez déjà une grosse journée derrière vous ? Demander un délai supplémentaire ne serait-il pas plus judicieux ? Lorsque l’on a perdu l’envie, on perd souvent pied, on a peur de déplaire, on n’ose plus s’exprimer en réunion notamment, etc. bref, on peut devenir facilement corvéable à merci avec le sentiment de ne jamais en faire assez. Apprendre à mettre des limites est donc nécessaire. On vous soumet un nouveau dossier ? Expliquez poliment, mais fermement que vous le ferez, mais pas dans l’immédiat. Trouver des solutions alternatives aux demandes pressantes de votre manager ou de vos collègues. Affirmez-vous et vous gagnerez en reconnaissance.

4- S’occuper de sa vie personnelle

 

Pour pouvoir ainsi s’y ressourcer et prendre du recul par rapport à son travail. Des études scientifiques ont démontré que les personnes qui ont des hobbies sont plus efficaces et investies dans leur emploi. Parce qu’elles y trouvent un moyen de s’évader. Alors pourquoi pas vous ?

Mettez des actions en place pour prendre soin de vous :

– faire de vraies pauses déjeuner à l’extérieur ;

– pratiquer de temps à autre, une activité après le travail pour ainsi partir à l’heure ;

– oublier votre ordinateur et téléphone le week-end ;

– poser régulièrement des jours de congés ;

– fréquenter des personnes très éloignées de votre milieu professionnel ;

– etc.

 

5- Songer à évoluer

 

 Si vous pensez avoir tout essayé et que décidément, vous ne réussissez pas à retrouver de la motivation pour votre travail, le temps d’évoluer est peut-être arrivé.

Se remettre à regarder les annonces d’emplois, et même y postuler pourrait être un bon moyen de vous rebooster. Vous trouvez que le monde de l’entreprise ne correspond plus à vos valeurs ? Alors, pourquoi ne pas tenter l’entrepreneuriat ? ou bien demander une formation pour changer d’orientation professionnelle ? Renseignez-vous, car des possibilités de congés dédiés à ce genre de projets existent.

« Il est bien des choses qui paraissent impossibles tant qu’on ne les a pas tentées » – André Gide

La motivation au travail suit des fluctuations, et cela est normal. Par contre, si malgré vos efforts pour aller mieux, vous ne réussissez toujours à reprendre pied, peut-être devriez-vous alors vous faire accompagner. Les collaborateurs de Coaching&Lab sont spécialement formés à ces pratiques. N’hésitez pas à les solliciter.

Parce que ça fait du bien de pouvoir (enfin) se projeter, CoachingLab & Partners a imaginé toutes ces petites phrases qu’on allait entendre et réentendre au bureau/à la machine à café/en afterwork, une fois la situation sanitaire réellement derrière nous. Allez, carpe diem.

  • Put** j’ai oublié mon masque. Ha non c’est vrai, y’a plus de masques.
  • Je t’ai raconté que ma cousine s’était reconvertie ?
  • Tu te souviens, quand on parlait « distanciel » ?
  • Je t’ai dit que j’avais aménagé un van ?
  • Mais du coup…. On se serre la main ?
  • Ce qui compte, c’est qu’on a réussi à être dans la résilience.
  • C’est marrant, t’as pas du tout la même tête que sur Zoom.
  • J’ai toujours eu un petit faible pour Google Meet.
  • Quand même, on vit une drôle d’époque hein…
  • T’es resté·e en pyjama, non ?
  • C’est mon sixième afterwork de la semaine.
  • Depuis qu’on n’est plus en télétravail je suis tout le temps interrompu·e, c’est in-supportable
  • Ha ! ça m’rassure, toi aussi t’as pris du poids !
  • C’était mieux avant.
  • Sur la bise, y’a deux écoles.
  • On n’est pas bien, là, dans cet open-space blindé ?
  • Finalement, ça me manque le chômage partiel.
  • Ha non, déso, j’ai arrêté de fumer en télétravail.
  • Waa ! Ça fait un bail ! Tu deviens quoi ?
  • Ha, mais t’es encore dans la boîte ??
  • Comment ça t’a eu un enfant ?
  • T’es vacciné·e ? Pfizer ou Moderna ?
  • Mon café est bien meilleur.
  • Mon chat me manque.
  • On est d’accord, on ne met plus de soutif ?
  • Je t’ai dit que je jardinais ?
  • Et toi, t’es en mode hybride niveau télétravail ?
  • Halala ça fait du biiieeeeeeeennn de se voir !
  • La carte ticket restau, c’était un peu le nouveau livret A.
  • Non, mais laisse, ça ne sera PLUS JAMAIS comme avant le bureau…
  • Les jeunes parents ont pris un sacré coup de vieux…
  • Tu sais, j’en parle pas, mais j’ai vécu une grosse Zoom fatigue.
  • C’est décidé, on s’installe dans un village de 200 habitants.
  • Tu te souviens, la buée sur les verres de lunettes ?
  • Mon préféré, c’était le cat filter.
  • Tu connais les réunions asymétriques ?
  • Je ne connais plus personne, c’est dingue.
  • C’est quoi le mot de passe déjà ?
  • Comment on fait pour réserver une salle déjà ?
  • Je serais pas contre une petite vitre en plexi entre les bureaux moi…
  • Ça m’avait pas manqué les chouquettes tiens.
  • On avance quand même vachement plus vite quand on se voit.
  • Le futur c’est l’asynchrone.
  • Et surtout, toujours la santé hein.
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