Et si prendre la parole en public devenait un rêve à accomplir plutôt qu’une corvée à subir ?
Tout au long de notre vie, nous sommes amenés à prendre la parole, à nous exprimer face à l’autre. Cet autre peut être seul ou dans un groupe de centaines de personnes. Comment aborder une élocution avec sérénité ? Comment transmettre son message d’une façon qui soit audible pour chacun ?
Comment captiver son auditoire et le convaincre ?
Préparer sa parole d’expert
Peu importe la typologie de notre auditoire, une prise de parole quelle qu’elle soit commence toujours par une étape de préparation.
Même lors de dialogues anodins avec un proche, chacun se prépare à sa façon.
Il peut s’agir d’éclaircir sa voix, d’ajuster sa posture, de formuler sa pensée ou même de prendre une profonde inspiration.
Vous rappelez vous de cet instituteur qui préconisait strictement : « Prépare ta leçon, apprends-la par cœur » ? C’est souvent dans cet environnement que l’on apprend les prémisses de la préparation à la prise de parole. (Pas toujours dans la posture la plus confortable d’ailleurs !) À l’école, ce qui interpelle beaucoup de personne, depuis des générations, c’est ce professeur qui va vous envoyer au tableau réciter un poème.
Vous aurez beau le connaître sur le bout des doigts, il manquera cet énorme détail pour vous sentir en pleine capacité de l’interpréter : une parfaite gestion de soi-même.
C’est ce « détail » qui vient spontanément quand on parle à des personnes que l’on apprécie et qui rend la communication fluide. Et toutes les prise de parole devraient pouvoir se faire avec la même aisance, non ?
Eh bien voilà un nouvel objectif à atteindre !
La préparation est une aide précieuse. Structurer sa parole, préparer sa voix, son ton, sa gestuelle, sa présence scénique…rechercher les aspects pour adopter la posture qui sera la plus appropriée à votre auditoire est un jeu utile.
Comment rentrer sur scène ? Quel espace mobiliser ? Devez vous parler moins vite ? Avez-vous la bonne articulation ? Combien de temps parler ? Avec des pauses ? À quels moments ? Comment gérer son stress ?
Quel est votre but ?
Dans une prise de parole efficace il existe 7 grandes étapes de préparation, d’action et de suivi, avant, pendant et après l’action.
La première étape de préparation est de comprendre l’objectif de l’élocution ainsi que la cible (le public) que l’on s’apprête à conquérir. Cette phase est l’occasion d’identifier le but de votre intervention : informer, convaincre, motiver ou divertir, par exemple.
C’est aussi l’occasion de déterminer le message principal que vous souhaitez transmettre.
Pour cela, on peut prendre en compte l’analyse des caractéristiques de l’auditoire (âge, profession, connaissances préalables, attentes) et adapter son discours en fonction de ses intérêts et de ses besoins.
La seconde étape est un travail de documentation, de recherche et d’organisation du contenu.
Collecter des informations pertinentes et fiables sur le sujet (et si possible bien sourcer) par des ressources suffisamment diverses (livres, articles, interviews, internet). Une collecte bien rédigée !
Pour structurer l’ensemble on utilise souvent la trame :
- Introduction : Captez l’attention, présentez vous et énoncez l’objectif de votre discours.
- Développement : Organisez vos idées en sections claires et logiques. Utilisez des sous-titres.
- Conclusion : Récapitulez les points principaux, proposez une réflexion ou une action, et terminez par une phrase marquante.
Une fois la copie structurée (étape 3), on peut l’épurer, la relire, la corriger et prendre de la hauteur pour cibler l’essentiel. Plusieurs relectures dans des contextes différents sont souvent utiles.
Ensuite, on peut préparer ses supports visuels. Ils seront des repères pour l’auditoire. L’objectif est de stimuler un nouveau sens et faire gagner vos mots en impact. Ils modéliseront votre parole et lui donneront forme et consistance.
Vous pouvez choisir des diapositives, graphiques, images, paperboard ou vidéos ou tout autre création pour illustrer (tant qu’elle est significative). Il est conseillé d’utiliser des supports simples, concis et visuellement attrayants. La plupart des intervenants ont souvent tendance a vouloir s’appuyer sur ces « aides », mais ce sont les supports qui s’appuient sur un discours pour l’enrichir et non l’inverse.
Appliquer le précepte : « Une image vaut 1000 mots ! » peut aider à éviter de surcharger certains visuels.
Un fois cette base de travail prête alors la théorie est lancée ! Il ne reste qu’à passer à la pratique, autrement dit, il est l’heure des répétitions ! (étape 4)
S’entraîner à voix haute et intelligible, répéter devant un miroir, s’enregistrer ou s’exprimer devant un petit groupe de personnes de confiance sont des méthodes efficaces. Il est aussi utile de s’exercer à articuler et à varier les intonations de votre voix. Certains codes de l’expression théâtrale peuvent même s’avérer très pertinents. Vous travaillez sur le ton, le rythme, le volume et les pauses.
Un texte (de votre auteur préféré) vous inspire ?
S’exercer en premier dessus est une super idée, avant de basculer sur votre discours !
Pour l’élocution, les fameuses « chaussettes de l’archiduchesse » peuvent peut-être servir ?
Tout support peut être prétexte à s’entrainer de façon ludique, ainsi les bons réflexes s’ancreront d’eux-mêmes.
Pour ce qui est du rythme, on peut s’essayer à s’exercer sur différents tempos. Les musiciens utilisent un métronome, les imiter peut être une idée ! (Plusieurs applications gratuites sont souvent disponibles sur téléphone pour s’entrainer comme « Metronome Beats » ou « Métronome facile »)
S’aider d’un chronomètre, une fois qu’on se sent plus à l’aise avec la diction, permet de s’assurer que le discours respecte le temps imparti. Il peut aider à positionner les pauses. L’outil peut servir à chaque entrainement pour constater les évolutions et les ajustements.
Pour ce qui est de l’expression, votre bonne humeur habituelle est un atout majeur ! Un grand sourire aux lèvres et un soupçon d’humour dans la voix ont tendance à charmer le plus grincheux des spectateurs.
Une logistique pour un départ assuré
La logistique bien sûr ! (étape 5)
Avez-vous choisi le lieu de votre intervention ? Où est-il implanté? Avez vous les coordonnées ? Est-ce loin ? Combien de temps faut-il prévoir pour s’installer confortablement et parer à tout soucis matériel même s’il y a des bouchons sur la route ?
Plus on dispose de temps, plus l’on peut se familiariser avec la disposition de la salle et l’équipement disponible. Une visite en amont et une arrivée bien en avance permettent d’éviter pas mal de soucis en général !
Si possible, les tests matériels sont souhaitables : le matériel audiovisuel, le microphone, la connexion internet et tout autre équipement envisagé.
Les imprévus sont à prévoir dans 99% des cas. Avoir une copie de secours de la présentation (sur une clé USB, par exemple ou par un envoi sur une adresse mail) et pouvoir s’adapter à parler sans support visuel au cas où la technologie échouerait, est une nécessité.
En parlant de technologie…un seul ou deux micros ? Un micro cravate, fixe ou mobile ? Qui se tient en bas ou en haut ? À vous de choisir !
Un autre aspect est à anticiper : L’apparence choisie.
Les couleurs influent sur notre perception d’un message, c’est pourquoi, les plus grands orateurs choisissent des tons neutres pour s’habiller. Une tenue confortable et des chaussures stables permettent de gagner facilement en aisance. Pour les personnes aux cheveux longs, mieux vaut éviter les mèches dans le visage qui risquent d’amener des gestes parasites réguliers. Les bijoux bruyants sont aussi à prohiber pour ne pas troubler les auditeurs.
Le grand jour est arrivé. Tout est en place, au bon timing.
Malgré l’élégante apparence, la posture est tremblante. La sueur, les mains moites, les genoux qui tremblent, l’oubli des mots…Ne serait-ce pas là tous les signes du stress ?
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Des techniques existes pour se débarrasser efficacement du trac :
- La relaxation
- Les exercices de respiration
- La méditation
- L’exercice physique (en amont). Aller marcher au grand air 5 minutes est souvent utile pour se sentir mieux !
Si le stress est trop envahissant, peut-être avez-vous le temps pour une formation en gestion du stress ? (Oui,oui CoachingLab&Partners la propose aussi !)
S’imaginer en position de réussite ou recevoir des réactions positives comme lors d’une préparation mentale est aussi une clé. C’est souvent la technique privilégiée par les athlètes de haut niveau mais elle fonctionne aussi pour le commun des mortels.
Relire 15 fois son discours avant de parler est le meilleur moyen d’angoisser, alors, une simple relecture des grandes lignes est à privilégier. Elle évite de surcharger trop l’esprit juste avant de parler et de commencer l’esprit léger !
Faire entendre ma voix
C’est le grand moment ! Celui de se lancer ! (étape 6 : le jour J )
L’entrée sur la scène est importante car les spectateurs décident, en quelques secondes, si ils vont vous écouter attentivement…. ou pas.
Connaissez vous la technique du silence initial pour capter leurs attentions ?
Une belle entrée a besoin d’être dynamique sans être trop rapide. Rythmée et énergique sans être trop exagérée. On y parvient en marchant avec le dos droit, le regard bien axé sur le public et en n’oubliant pas de sourire. La joie est communicative, autant la partager avec un maximum de participants.
Une fois bien installé, les deux pieds ancrés au sol, une grande inspiration, c’est l’occasion de débuter confortablement.
Pendant les premières phrases d’introduction maintenir le contact visuel avec l’ensemble du public créé un lien. Beaucoup de personnes ne sont pas très à l’aise avec ce concept. Pas grave ! Une parade très répandue est de trouver plusieurs points fixes à regarder au fond de la salle ou un visage sympathique, par exemple.
Le fait de se déplacer légèrement et d’occuper tout l’espace disponible permet de capter le regard.
En se rapprochant physiquement, il est plus simple d’aller chercher les questions et les réactions qui dynamiseront une intervention.
La participation, c’est l’engagement des auditeurs à votre discours.
Même si un engagement fort ne signifie pas une adhésion, c’est un argument de poids pour vous aider à convaincre.
Être attentif aux gestes de ses interlocuteurs permet de savoir ce qu’ils ont en tête : Un bâillement peut-être un signe de fatigue ou d’ennui, il va falloir être plus énergique. Des bras croisés sur la partie haute du buste ou un regard interrogateur peuvent en dire long sur le désaccord ou le questionnement d’un individu.
Toutes ces réactions sont à prendre en compte. Elles constituent une matière sur laquelle on peut rebondir, au cas où la situation ne se déroulerait pas exactement comme prévu.
Une fois le lien établi avec le public, il suffit de dérouler son discours de façon construit, avec une bonne diction et garder la tête haute pour que la voix porte le plus loin possible. Et….de s’amuser !
Clap de fin !
La clôture d’un discours (étape 7) est aussi importante que sa préparation. Les derniers instants sont ce que le public retiendra.
L’efficacité d’une bonne conclusion réside dans sa force et sa clarté. L’intonation qui s’y prête le mieux est d’utiliser une voix calme, posée et convaincue. Ralentir légèrement le rythme indiquera aux interlocuteurs que le discours se termine bientôt.
Les remerciements pour le temps et l’attention accordée sont généralement les bienvenus en fin d’allocution.
Ils permettent d’ouvrir une séance de questions, si le type d’intervention s’y prête. Ce temps d’échanges est propice pour collecter des retours ou des commentaires et s’améliorer sur le long terme.
Pouvoir débriefer de cette expérience avec différents auditeurs permet de gagner en confiance et en assurance. Il est aussi possible de faire soit même le point sur son ressentit à chaud et quelques temps plus tard avec un peu de recul pour comparer les évolutions. La prise de parole en public est un exercice qui devient plus facile si il est exercé régulièrement. Toute occasion de conversation peut être un entraînement efficace pour peu qu’il se fasse de manière consciente.
Pourquoi se former ?
CoachingLab&Partners a formé au cours des années de nombreux dirigeants, manageurs et conférenciers à toutes les techniques et astuces de la prise de parole en public.
En utilisant des techniques vocales liées au chant, au théâtre, aux arts lyriques, au journalisme ou au média training, la formation autour de la prise de parole s’est enrichie d’un panel d’outils très variés qui permettent de s’adapter à tous les besoins.
Quels sont les avantages à se former sur le sujet ?
– Pour gagner en confiance : La prise de parole en public peut être source de stress pour beaucoup. Se former permet de surmonter cette peur, de développer une meilleure estime de soi et de s’exprimer avec plus d’assurance.
– Pour améliorer sa communication : Pouvoir transmettre ses idées de manière claire, concise et convaincante est essentiel dans de nombreuses situations. Une formation aide à affiner cette compétence, que ce soit lors de réunions, présentations ou entretiens.
– Pour renforcer son leadership : Les leaders efficaces sont souvent ceux qui savent bien communiquer. Savoir captiver et inspirer une audience est une qualité recherchée dans des rôles de direction. La maîtrise de la prise de parole en public contribue à développer ce leadership.
– Pour mieux gérer son stress : Apprendre à maîtriser son corps, sa voix et ses émotions face à une audience est essentiel pour gérer le stress. Une formation vous donne des outils concrets pour rester calme et concentré.
– Pour structurer ses idées : La formation permet d’apprendre à organiser ses idées de façon logique et percutante, à structurer ses discours, captiver l’audience et maintenir leur attention.
– Pour élargir le champ des possibles : Être à l’aise en public peut ouvrir de nouvelles opportunités professionnelles, que ce soit pour présenter des projets, convaincre des clients ou diriger des équipes.
– Pour améliorer ses relations : Au-delà des discours formels, la prise de parole en public favorise aussi des interactions sociales plus fluides. Cela améliore vos compétences interpersonnelles et votre capacité à échanger efficacement avec les autres.
Se former à la prise de parole en public permet de devenir un orateur plus compétent, plus sûr de soi, et d’accéder à de nouvelles opportunités, tout en renforçant ses capacités de leadership et de communication !
Participer à une formation en prise de parole en public, c’est bien plus qu’apprendre à parler devant une audience. C’est acquérir la confiance nécessaire pour exprimer ses idées clairement, capter l’attention et gérer son stress. Ces compétences sont essentielles, non seulement pour réussir dans un cadre professionnel, mais aussi pour grandir personnellement.
Prendre la parole en public n’est pas un art, c’est un jeu, une gymnastique. Alors la prochaine fois que vous devez parler en public, souvenez vous : tout le monde est nerveux, tout le monde fait des erreurs, et c’est ce qui rend la vie intéressante. La perfection n’est pas de ce monde mais est-ce une raison valable pour ne pas essayer ?
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